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Examens concernant l'Ecole Primaire

Le Diplôme d'Etudes Primaires Préparatoires (DEPP)     

Le régime de Vichy (1940-1944) avait institué cet examen que devaient passer les enfants de 11 ans pour entrer en 6e. Il n'a pas survécu à la Libération. C'est alors que les classes de Cours Complémentaire se sont alignées sur les classes de Lycée (6e à 3e), les EPS sont pour beaucoup devenues des Collèges Modernes de structure identique. Le Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC) a été créé en 1947 pour sanctionner ces quatre premières années d'études secondaires, le Brevet Elémentaire étant jusque là le seul examen à ce niveau. Le BEPC est remplacé depuis 1987 par le Brevet des Collèges. 

L'examen d'entrée en Sixième

Il est obligatoire pour tous jusqu'en 1956, succédant en 1945 au défunt DEPP ci-dessus. En ont été dispensés les admis à la Première Partie du Certificat d'Etudes en 1946.
Sur d'autres sites accessibles par les liens suivants, on trouvera plus de détails sur l'évolution du recrutement des classes de 6e, et des exemples de sujets d'examen.
En 1956, une nouvelle réglementation instaure l'admission sur dossier scolaire : au vu des résultats, une Commission, composée d'enseignants du primaire et du secondaire et de représentants des parents d'élèves, décide de l'admission en 6e ou non. Un examen "probatoire" continue d'exister, obligatoire pour les élèves issus des écoles privées, et ouvert aux élèves refusés par la Commission et dont les familles font appel de la décision.

Le Certificat d'Etudes Primaires    

L'école primaire est censée munir tous les enfants du savoir minimum permettant d'entrer dans la vie active. Ses élèves ne sont pas destinés à une longue scolarité, cet examen est son aboutissement, la fin des études pour la plupart de ses titulaires ou des enfants ayant atteint l'âge de la fin de l'obligation scolaire.

Les diplômes complémentaires

Pour les enfants que les bonnes fées ont dotés au berceau de promesses d'études prolongées, le premier enseignement est donné dans les "petites classes" des lycées, où on n'est pas en CP, CE1 etc., mais en Onzième, Dixième... , série qui se poursuit sans heurt jusqu'en Première et mène au baccalauréat, puis à l'université. C'est la filière "Secondaire-Supérieur" ainsi baptisée par les sociologues de l'éducation, . Pas facile de passer d'une filière à l'autre jusqu'au milieu du XXe siècle : l'enseignement secondaire est coûteux, les lycées sont peu nombreux et situés dans des villes parfois lointaines, il faut être pensionnaire, ce qui ajoute à la dépense ; quelques brillants sujets de l'école communale passent le concours des Bourses (cf. Pagnol, La Gloire de mon père), les lauréats obtiennent une allocation qui aide les parents à assumer cette charge financière. Le boursier arrivant en sixième au lycée entre dans un groupe déjà constitué depuis cinq ans, il y est souvent considéré avec un mélange de commisération (c'est un pauvre parmi des gosses de riches) et de méfiance (il a fait ses preuves intellectuelles, rival dangereux pour les forts en thème...)

Mais la nécessité de prolonger l'enseignement des écoles primaires est très vite apparue : ainsi se sont développés les enseignements complémentaires et l'enseignement primaire supérieur, dispensés dans les Cours Complémentaires (CC) et les Ecoles Primaires Supérieures (EPS, créées par la loi Guizot de 1833), et sanctionnés par des examens tels que le Certificat d'Etudes Complémentaires, le Brevet Elémentaire et le Brevet Supérieur (ces deux derniers étant dits "de capacité" et donnant le droit d'enseigner).

 




Mise à jour : 1 avril 2022