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Ceci n'est pas un forum, mais le relevé de diverses questions qui nous ont été posées au moyen du formulaire de contact., avec les réponses que nous leur avons apportées par courriel quand nous l'avons pu. Nous accueillerons avec intérêt (et les reproduirons ici) les éventuels compléments, précisions ou rectifications dûment justifiés sur ces sujets.
Sujet : Le Certificat d'Etudes Primaires
Question fréquemment posée : Où trouver les
sujets du CEPE de telle année dans tel centre
d'examen ?
Réponse : S'adresser à l'Inspection Académique au
chef-lieu du département (Direction Départementale des Services
de l'Education Nationale), service des examens, qui a peut-être encore
en archives les sujets recherchés.
On trouve chez les bouquinistes ou dans les brocantes des recueils de sujets
ou des annales du CEPE. Un exemple complet sur ce
site.
Autre question fréquemment posée : J'ai perdu mon
diplôme du Certificat d'Etudes. Comment puis-je en avoir un duplicata
?
Réponse : voir question précédente.
Autre question fréquemment posée : Comment organiser
des épreuves du CEPE à l'occasion de manifestations diverses
?
Réponse :
Le "vrai CEP" durait la journée, on doit souvent se
contenter des principales épreuves : dictée-questions, rédaction,
calcul, écriture notée sur dictée ou rédaction.
Recueillir les inscriptions des candidats (avec date et lieu de naissance).
Prévoir un jury de correction présidé par "l'inspecteur"et
un secrétariat qui prépare le procès-verbal d'examen
(liste des candidats, colonnes pour les notes des différentes épreuves,
les totaux et résultat final). Ne pas oublier le casse-croûte du
jury !
Choisir et préparer les diplômes (modèle
téléchargeable), les sujets (voir ci-dessus), les copies
d'examen avec dispositif d'anonymat (nom détachable avec numérotation,
partie repliable ...)
Faire subir les épreuves (voir réglement
d'examen sur ce site) ; pendant ce temps, les correcteurs élaborent
les barêmes de notation, puis remplissent les diplômes pour
tous (ceux des recalés seront déchirés)
Procéder à la correction après chaque épreuve,
relever les notes sur le PV d'examen (au crayon, pour permettre les "rachats"
en délibération)
Délibération du jury : statuer sur les cas limites ("rachats"
en relevant certaines notes non bridées par un barême : rédaction,
écriture, questions de dictée...), puis repasser les notes du
PV à l'encre
Proclamer et afficher les résultats (seulement les reçus,
les recalés ne doivent pas être nommés ni rayés sur
liste). Appel des reçus pour remise du diplôme.
Configuration plus "légère" (ce que nous faisons
à Pouilly pour les journées du patrimoine, où les gens
passent seulement une heure ou deux) : préparer des sujets (surtout problèmes
et questions de Sciences, Histoire et Géographie) et, séparément,
leurs corrigés ; chacun, avec l'aide des animateurs, s'auto-corrige.
Question du 11 juin 2003 : Le diplôme est-il payant ?
Notre maman aurait obtenu son certificat d’études an fin d’année scolaire 1930
(à l’âge de 12 ans, d’après ce que nous aurions entendu dire d’elle-même). Nous
aimerions savoir :
- à partir de quelle année le diplôme a-t-il été donné gratuitement ?
- à cette époque, le diplôme existait-il déjà ?
- était-t-il donné systématiquement à l’élève ayant obtenu la moyenne nécessaire
?
- Etait-t-il PAYANT ? Si, oui pouvez-vous nous préciser à partir de quelle année
il aurait été donné systématiquement ?
(notre maman nous racontait toujours qu’elle avait été reçue première de son
canton dans le Loir et Cher (Mennetou, Langon).
Notre réponse :
Il est vrai qu'en 1930 le certificat d'Etudes primaires se passait à 12 ans.
L'âge a été relevé ensuite à 13, puis 14 ans en 1936. Un diplôme a toujours
été délivré à tous les candidats qui avaient obtenu le total des points nécessaires
(la moyenne sur l'ensemble des épreuves) sans note éliminatoire (zéro en dictée
ou en calcul) : il n'a jamais été payant. Vous pouvez voir sur notre site celui
d'un candidat qui l'a passé avant votre maman. Mais c'était un diplôme plutôt
tristounet, d'allure sévère, administrative en un mot ; aussi des associations
proches de l'école (oeuvre des Pupilles de l'Ecole Publique, associations culturelles
péri et post-scolaires...) ont-elles obtenu le droit de vendre des diplômes
plus jolis, illustrés, plus présentables puisqu'il était courant de les faire
encadrer pour les afficher dans la salle à manger. Mais leur achat n'était pas
obligatoire, même si souvent l'instituteur ou le délégué
cantonal offrait de sa poche le joli diplôme.
Question du 23 mars 2003 : Le CEPE en
deux parties
Bonjour ! vous serait-il possible de me faire connaître si
le certificat d'études primaires a été scindé en deux parties en 1946 ou
1947 (une épreuve préliminaire, une année et le reste l'année suivante) ?
Notre réponse : Bonjour ! Vous avez de la chance : je suis l'un des rares titulaires de la "première partie du Certificat d'Etudes", obtenue la première (et peut-être la seule ?) année de son existence, soit en mai 1946. J'avais 10 ans (pas de condition d'âge pour cet examen), j'étais en transit dans la classe de Fin d'Etudes, cela tenait lieu d'examen d'entrée en 6e, créé l'année suivante. Je n'ai jamais passé l'examen complet du CEPE, soumis à condition d'âge (14 ans) : étant en 3e à cet âge, j'ai passé le BEPC. Je suis donc certain de la date de cette formule qui, si ma mémoire est bonne, n'a duré qu'une année (la 2e partie n'a peut-être bien jamais existé, mais cela demande vérification). Réponse à la réponse : J'ai, comme vous, passé cette première partie en juin 1946 à Palluau -85 - et la seconde partie en juin 1947. J'ignore si la deuxième partie était ouverte à ceux qui n'avaient pas passé la première. C'est la seule fois où le "certif" fut scindé en deux !! |
Sujet : Diplômes divers
Question du 11 juillet 2003 : Le DEPP
En vue d'un discours pour la retraite de mon père né en 1931 j'aimerais savoir
la signification du sigle DEPP, diplome qu'il a obtenu en 1942 et que passaient
les élèves avant d'entrer en sixième
Notre réponse :
Le sigle DEPP signifie Diplôme d'Etudes Primaires Préparatoires. Cet examen
était passé à la fin du Cours Moyen 2e année (à 11-12 ans) et donnait droit
à l'entrée en première année de Cours Complémentaire ou en classe de 6e des
lycées et collèges. Créé par le régime de Vichy en 1942,
il a disparu en 1944, et été remplacé par un examen d'entrée en classe de 6e.
Demande du 21 février 2005 : On recherche des échantillons de sujets de cet examen du DEPP.
Question de Janvier 2005 : Développement du sigle BEPC
Réponse : Brevet d'Etudes du Premier Cycle (de l'enseignement
secondaire) aujourd'hui remplacé par le Brevet des Collèges.
Sujet : la dénomination Maison d'Ecole
Question :
J'ai trouvé les traces d'une "maison d'école" existant [à Marseille]
et utilisée dés 1860 (qui serait donc la plus ancienne) mais aucune archive
sur son emplacement et sa date de création n'a été trouvée à ce jour et très
peu d'informations ont été trouvées concernant cette catégorie d'école. Je recherche
toute information sur ce type d'école et d'architecture, ainsi que sur la terminologie
"maison d'école".
Nous n'avons pas d'éléments de réponse...
Quelqu'un peut-il nous aider ?
Sujet : Vacances scolaires
Question du 16 septembre 2004: Date de la rentrée
Je suis actuellement à la recherche de la date de rentrée des classes dans les
années 1950-60. Dans mon souvenir, il me semble que cette rentrée avait lieu
le 1er octobre, mais dans mon entourage personne ne confirme cette date. Pourriez
vous m'éclairer sur ce sujet. Peut-etre que cette date n'a été que très provisoire,
l'espace d'une année ou deux, ou peut-etre pour une raison ponctuelle de l'établissement
dans lequel j'étais alors scolarisée.
Notre réponse :
Votre souvenir est bon : jusque vers les années 60, la rentrée avait lieu au
1er octobre, et cela depuis les origines de l'école obligatoire (Jules Ferry,
1882). Dans une France essentiellement agricole, on avait besoin de l'appoint
de main-d'oeuvre que constituaient les enfants pour les travaux de l'été (moissons,
récolte des pommes de terre, vendanges etc.), aussi y a-t-il eu une longue période
où ces congés d'été duraient du 14 juillet au 1er octobre. Vers la fin des années
50 (en 57 ou 58, je crois), on a cherché à ajuster l'obligation scolaire à la
nouvelle donne économique : les parents travaillant essentiellement dans les
secteurs secondaire (producton industrielle) ou tertiaire (services et commerce)
avaient des congés "calés" sur les débuts et fins de mois, et la demande de
congés commençant au premier juillet s'est faite très forte. On a donc eu une
période transitoire où l'école était facultative du 1 au 14 juillet, les enseignants
devant être présents pour assurer, en "garderie", l'accueil des enfants dont
les parents le désiraient. La rentrée était toujours fixée au 1er octobre. Peu
à peu (dans les années 1970-80), la date de rentrée est passée au 15 septembre,
puis aux premiers jours de ce mois, en même temps que s'instituait une "pré-rentrée"
de quelques jours pour les enseignants. Tout cela est fondé aussi sur des souvenirs
personnels que nous nous emploierons à vérifier dans les textes officiels.
Question du 2 janvier 2015 : Vacances dans les années 50 (XXe siècle)
Notre réponse :
En gros, dans les années 50, c'est le régime défini sous la 3e république après la Grande Guerre :
- Toussaint : 2 jours (1 et 2 novembre)
- Vacances de Noël : 23 décembre au 2 janvier
- Le jour de Mardi Gras (en Février ou Mars) et peut-être un ou deux jours autour, variables
- Deux semaines à Pâques (placé au milieu de ces vacances)
- Grandes vacances : Du 15 juillet au 30 septembre
- Lendemain de la fête patronale : 1 jour (devenu plus tard la "Journée du Maire")
D'autres éléments de réponse à ces adresses :
http://communication.moatti.pagesperso-orange.fr/vacances.htm
http://www.20minutes.fr/societe/576123-20100607-comment-rythmes-scolaires-evolue-histoire-franc
Sujet : Congé hebdomadaire
passé du Jeudi au Mercredi
Questions du 30 juillet 2007 et du 14 novembre 2007 :
Je voudrais savoir quand le jour de congé est passé du jeudi au mercredi
et le samedi après midi libéré.
Notre réponse :
Dans la foulée des acquis de mai 68, un arrêté
ministériel du 7 août 1969, applicable dès la rentrée
de cette même année, a ramené à 27 heures l'horaire
hebdomadaire de l'école élémentaire par suppression
des cours le Samedi après-midi, à charge pour les enseignants de consacrer
3 h par semaine à leur formation continuée.
C'est un arrêté ministériel du 12 mai 1972 qui a fait passer la coupure
de la semaine scolaire du Jeudi au Mercredi, pour rééquilibrer la semaine
des élèves après la réforme du 7 août 1969.
Les conditions précédentes (le Jeudi de congé, la semaine
de 30 heures pour les élèves) dataient des lois
organiques fondatrices de l'Ecole publique (Jules Ferry, 1881-82).