|
Site Web de la commune |
|
Cette
commune est située dans le département de Seine et Marne, à
5 km au nord-ouest du chef-lieu MELUN, à 45 km au
sud-est de Paris Village agricole jusque vers 1960, comportant plusieurs écarts (Le Petit Jard, Pouilly le Fort, voir plan), elle s'est développée depuis, comme beaucoup de communes de la région parisienne, pour compter maintenant environ 7500 habitants, dont une bonne partie se déplace chaque jour, pour le travail, vers Paris ou d'autres banlieues. La ligne D du Réseau Express Régional (RER, gare de Cesson, commune voisine), l'autoroute A5 proche, un tissu routier assez dense permettent ces migrations quotidiennes. Elle partage avec Cesson et Le Mée la forêt de Bréviande, poumon vert de ces agglomérations, permettant promenades, pique-niques et activités de plein air variées, hélas menacée d'amputation par un projet de contournement de Melun. Elle est
rattachée à la Ville Nouvelle de Sénart, incluse dans le Grand
Paris Sud. |
|
Elle est engagée dans des jumelages avec :
Une école d'autrefois y a été reconstituée dans des locaux non utilisés du hameau de Pouilly le Fort (la Maison d'Ecole). Elle a connu quelques faits historiques importants : la possible
naissance du futur roi Philippe Auguste La monographie communale de 1888 établie par l'instituteur Auguste VERRIER (Archives Départementales) est une mine d'informations intéressantes sur l'histoire de la commune. L'affaire du Courrier de LyonL'instruction de l'affaire aboutit à l'arrestation de suspects, sur témoignage de servantes de l'auberge de Montgeron. Parmi eux, un certain Joseph Lesurques, qu'elles déclarent reconnaître formellement. Condamné à la peine de mort avec les autres, Lesurques clame son innocence jusque sur l'échafaud, les autres inculpés (véritablement coupables, eux) confirment ses dénégations. Malgré cela, il est guillotiné. Peu après, le véritable coupable, Dubosc, à qui Lesurques ressemblait trait pour trait, sera arrêté, jugé, condamné et exécuté lui aussi. Cette affaire
est restée exemplaire des jugements où le doute n'a pas
bénéficié à l'accusé : l'erreur judiciaire est avérée,
mais irréparable ! Elle est souvent évoquée par les
adversaires de la peine de mort, notamment en 1851 par Victor
Hugo défendant son fils Charles, accusé d'outrage à
la loi pour avoir critiqué dans la presse ce châtiment
irréversible ; sa plaidoirie se termine ainsi : Cette histoire,
qui a soulevé beaucoup d'émotion, a inspiré de nombreux
auteurs, conteurs, dramaturges et cinéastes (entre autres
Robert Hossein à la Porte de Versailles). La Paix du Ponceau C'est l'accord qui suit les entrevues des 8 et 11 juillet 1419 à la Fontaine de l'Epinet (appelée maintenant Fontaine Ronde, repère 1 sur le plan), entre deux illustres ennemis : Jean Sans Peur, duc de Bourgogne, hébergé chez Jean de Vaudetar, son conseiller, seigneur de Pouilly et le Dauphin (futur Charles VII), logé à l'abbaye de (Vert)Saint-Denis. Cet événement est une des péripéties des luttes entre Armagnacs et Bourguignons, sur fond de Guerre de Cent Ans : ceux-ci s'étant alliés aux Anglais après la défaite d'Azincourt (1415), les premiers parurent le seul soutien du Roi de France. Cette paix fut précaire, comme en atteste l'assassinat de Jean Sans Peur, par ordre de la famille royale, sur le pont de Montereau fault Yonne deux mois après. C'est seulement
en 1435, par le Traité d'Arras conclu entre Charles VII et
Philippe le Bon, que cette lutte cessera. Naissance de Philippe AugusteRetour |